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Interviews
Publié le 03.04.2021 à 10:20

Leudelange au temps du confinement

 

Dans le contexte de la crise sanitaire, la commune de Leudelange s’est entretenue avec trois de ses habitantset les a questionnés sur leur manière dont ils ont géré les journées pendant le confinement.

Interview avec Roland Rosenfeld, contremaître de la commune de Leudelange.

Roland Rosenfeld, 50 ans, est au service de la commune depuis 1992. Il gère depuis 2012 l’atelier du service technique en tant que contremaître.

Monsieur Rosenfeld, quelle était votre activité principale pendant le confinement et comment se sont organisés vos ouvriers
durant cette période pourtant assez étrange ?

« En raison de la pandémie, nous nous sommes d’abord divisés en deux groupes. Pour réduire le risque d’infection, chaque groupe a travaillé avec un total de quatre hommes toutes les deux semaines. Dans une période aussi difficile, notre principale préoccupation était le bien-être des citoyens de la commune de Leudelange. C’est pourquoi que la commune a créé le « Akaf-Service ». Ce dernier consistait à fournir deux fois par semaine de la nourriture issue de « La Provençale » aux plus démunis, aux personnes âgées et aux autres parties intéressées. Je dirais que pendant le confinement, une grande partie du temps de travail a été consacrée à garantir le « Akaf-Service » ».


Est-ce que vous n’avez jamais éprouvé quelconque inquiétude face au risque de contamination ?

« Non, nous avons quand même porté des vêtements de protection et suivi les règles sanitaires, ce qui ne nous a pas empêché, dans les cas les plus rares, de discuter avec le client, à distance bien sûr. Conformément au protocole, nous avons déposé les marchandises devant la porte d’entrée, sonné et ensuite repartis chez le client suivant ».

Quel genre de travaux avez-vous dû réaliser en plus du « Akaf-Service » ?

« Pendant ce temps, nous nous sommes occupés de la signalisation des horaires, vérifié les rubans interdisant l’accès aux aires de jeux et vidé les poubelles publiques deux fois par semaine. Cependant, en raison de la crise sanitaire et du fait que nous étions en sous-effectif, le jardinage a été clairement négligé ».

Comment jugez-vous votre expérience pendant ces deux mois de confinement ?

« Comme les rues étaient quasiment désertes, nous avons pu nous déplacer plus rapidement. Néanmoins, le rythme de travail au quotidien était plus lent que d’habitude. Mais il régnait une bonne ambiance entre nous. Finalement, je dois vous avouer que je tends personnellement à travailler à un rythme normal. Aussi pendant le confinement, il nous était interdit de réaliser les travaux de
jardinage ».

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Die Gemeinde Leudelingen hat sich bezüglich der Corona-Krise mit drei seiner Bürger unterhalten und nachgefragt wie sie die zwei ersten Monate während der Ausgangsperre erlebt haben.

Interview  mit Roland Rosenfeld, Vorarbeiter der Gemeinde Leudelingen.

Der 50-jährige Roland Rosenfeld ist seit 1992 bei der Gemeinde Leudelingen tätig und seit 2012 Vorarbeiter in der kommunalen Werkshalle vom technischen Dienst.

„Herr Rosenfeld, welcher Tätigkeit sind Sie während der Quarantäne hauptsächlich nachgegangen und wie waren ihre Mitarbeiter in dieser doch merkwürdigen Zeit aufgestellt?“

„Wir haben uns aufgrund der Pandemie in 2 Gruppen aufgeteilt. Um das Ansteckungsrisiko so gering wie niedrig zu halten, hat jede Gruppe mit insgesamt vier Mann jede zweite Woche gearbeitet. Während einer so schwierigen Zeit lag uns hauptsächlich das Wohl der Bürger in der Gemeinde am Herzen. Deshalb hat ja die Gemeinde Leudelingen den „Akaf-Service“ ins Leben gerufen. Letzterer bestand darin den Verletzlichen, älteren Menschen, sowie andere Interessenten mit Lebensmittel von der „Provençale“ zweimal in der Woche zu beliefern. Ich würde sagen, dass während der Quarantäne ein Großteil der Arbeitszeit darin bestand diesen „Akaf-Service“ zu gewährleisten.“

„Hatten Sie dabei nie ein mulmiges Gefühl, da das Risiko bestand andere oder sich selbst anzustecken.“?

„Nein, wir trugen sowieso Schutzkleidung und hielten uns an die sanitären Vorschriften, was uns natürlich nicht daran hinderte in den seltensten Fällen sich mit dem Klienten auf einen kleinen Plausch, natürlich auf Distanz, einzulassen. Die Ware wurde von uns protokollgerecht vor der Haustür abgelegt, wir klingelten und fuhren dann zum nächsten Kunden.

„Welche Art von Arbeiten mussten Sie neben dem „Akaf-Service“ noch erledigen?“

Wir haben uns während dieser Zeit unter anderem um die Beschilderung bezüglich der Zeitpläne bekümmert, die Absperrbänder auf den Spielplätzen kontrolliert sowie die öffentlichen Mülleimern zweimal in der Woche entleert. Allerdings wurde wegen der Corona- Krise und der verringerten Mannschaft die Gärtnerarbeiten deutlich vernachlässigt.

„Wie beurteilen Sie ihre Erfahrung während diesen zwei Monaten
Ausgangssperre?“

„Es war ruhiger auf den Straßen. Wir kamen besser voran. Dennoch gestaltete sich der Arbeitsrhythmus im Alltag wesentlich langsamer als in den normalen Zeiten. Es herrschte aber eine gute Stimmung bei uns Arbeitern. Abschließend muss ich trotzdem sagen, dass ich persönlich lieber im normalen Rhythmus arbeite. Wie schon erwähnt, konnten wir wegen dem gesetzlichen Verbot keine Gartenarbeiten erledigen.“

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